Où sont vraiment les réfugiés ?
D’après Oxfam, les six pays les plus pauvres accueillent 51 % des réfugiés, les six les plus riches, 9 %. Et, loin de tous les fantasmes, l’Europe n’est pas face à une vague migratoire sans précédent !
Chrétiens, libres, engagés depuis 1941
D’après Oxfam, les six pays les plus pauvres accueillent 51 % des réfugiés, les six les plus riches, 9 %. Et, loin de tous les fantasmes, l’Europe n’est pas face à une vague migratoire sans précédent !
Laisser se perdre en mer des personnes humaines en souffrance, c’est perdre son âme. Il nous faut avoir une « secrète connivence » avec les enchaînés de la faim, de la misère, de la guerre… Au nom de quoi ? Au nom de la simple humanité qui fait que je reconnais dans chacun celui que les chrétiens appellent leur « frère » et que tous les hommes et les femmes peuvent appeler leur « semblable ».
La consonance du nom est troublante ; l’Aquarius, le bateau refuge de SOS Méditerranée, est-il un nouvel Exodus ? La politique d’accueil de l’Europe sera-t-elle modifiée par le dramatique périple qui vient d’être imposé aux rescapés ? On peut en douter et même craindre le pire.
Emmanuel Macron a appelé à un « humanisme réaliste » face à la question des migrants. La conjonction des deux termes a de quoi intriguer. Le réalisme semble, dans l’esprit du président, de nature à « modérer » l’humanisme. Mais comment une modération de l’humanisme peut-elle être conduite sans avoir pour conséquence immédiate et logique de produire de l’inhumanité ?
TC relaie et soutient l’appel de Fabien Chevalier, président de Sauvons l’Europe, sur la politique migratoire et l’accueil des réfugiés.
La migration est la situation normale de l’humanité. Les peuples et les individus ne cessent de se déplacer ; par curiosité, pour savoir ce qu’il y a de l’autre côté de la colline, du fleuve, de la mer ; pour trouver de nouvelles ressources, de nouveaux gibiers, de nouveaux espaces ; ou parce qu’une tragédie – guerre, désastre naturel, famine – les pousse par milliers, dizaines de milliers ou plus nombreux encore hors de leur territoire.
Montrez moi tous les dans tous les