Lecture du dimanche 6 juin

Solennité du Saint-Sacrement

Il est bon, utile et salutaire de laisser le cœur exprimer ses chansons qui jaillissent comme des sources purifiantes des profondeurs de l’être. Tellou nous invite non pas seulement à réfléchir sur la fête du Corps du Christ mais plus encore à nous laisser envahir par la paix qui prend corps en nous dans une sereine contemplation de Jésus, Dieu en nous et nous en Dieu.

Psaume 115 (116)

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?

J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur.

Élan du cœur et de la foi

Seigneur du Saint Sacrement, comment peux-tu être pain de vie et coupe du salut ? Comment peux-tu me rassasier ?

Je pourrais connaître toutes les théologies du monde, les dogmes et les théories, que me dis-tu au fond de mon cœur ?

Ton corps et ton sang, c’est toi qui t’invites chez moi.

Ton corps et ton sang, c’est moi qui rends grâce à Dieu.

Ton corps et ton sang, c’est une table à laquelle je suis conviée, sans condition. Sans condition de classe sociale, sans condition d’état de péchés, sans condition vestimentaire, sans condition de sexe, de genre et de race.

Ton corps et ton sang, c’est toi qui marches avec moi, parfois même me portes, au quotidien.

Ton corps et ton sang, c’est notre pacte, notre alliance qui nous lie, et fait de moi une enfant de Dieu. Pleinement.

Ton corps et ton sang, c’est ma force pour accueillir l’Autre.

Ton corps et ton sang, c’est ta vie qui coule dans mes veines.

Ton corps et ton sang, c’est moi qui m’engage au seul commandement que tu nous as donné : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Ton corps et ton sang, c’est mon corps et mon sang. Car tu as pris notre humanité pour que nous soyons unis à ta divinité.

Ton corps et ton sang, c’est Ta présence infinie avec nous.

Ton corps et ton sang, c’est ma libération et ma liberté.

Ton corps et ton sang, c’est la vie, c’est ma vie.

Oui, j’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.

Tellou

Photo : © Nicolas Guyonnet – Hans Lucas via AFP