Europe

La bataille fut rude, la majorité courte, mais la Commission européenne a une présidente, qui a dû user d’écoute, de compromis et de promesses pour décrocher son siège. De bon augure ?

Nous n’avons pas fini de tirer les bilans du résultat des élections européennes. Et le succès revigorant des Verts dans de nombreux pays ne saurait masquer le désastre annoncé auquel mènent les populismes en position de pouvoir.

Voilà, c’est fait. Les élections européennes ont eu lieu, avec leur lot de surprises, de joies, de déceptions. Reste maintenant à bâtir l’Europe de demain. Les alliances d’hier sont désormais caduques. Aux nouveaux députés d’inventer les leurs.

Le rétablissement durable des contrôles aux frontières intérieures opéré par certains États membres menace l’espace Schengen de disparition.

L’Union européenne compte 28 pays membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, et, au moins jusqu’au 30 octobre, le Royaume-Uni.

Au-delà des préférences partisanes, la campagne des européennes est surtout traversée par une question : quelle motivation valable a-t-on pour participer au scrutin et ainsi lui donner sens ?