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Il est des anniversaires plus significatifs que d’autres, quand la juste distance du temps rend plus nette la trace d’un événement dans l’histoire, et sans doute plus fécond l’effort de se pencher à nouveau dessus. Ainsi en est-il de l’entrée fracassante de l’Europe dans le débat démocratique français, lors du référendum de Maastricht, il y a juste trente ans.
Principale conséquence de l’engagement européen en Ukraine : le prix de l’énergie flambe. Les État membres se sont enfin mis d’accord sur une réponse commune à ce problème majeur.
Le 29 août dernier, Olaf Scholz a prononcé à Prague un discours remarqué sur le futur de l’Europe et la place qu’il attribue en son sein à l’Allemagne. Si la tonalité fédéraliste de cette adresse a été largement soulignée, peu remarquent qu’elle est toute entière tournée vers l’Europe de l’Est…
Un peu partout cet été, l’avis de tempête politique est de retour en Europe. Et, s’il faut, par analogie avec l’actualité récente, parler d’« incendies politiques », il n’y a pas de doute que le vent qui les attise vient de l’est…
Une guerre russe contre l’Ukraine, une élection présidentielle et une élection législative sont-elles parvenues à détourner la France des priorités qu’elle s’était fixées pour sa présidence de l’Union européenne ?
Avec la pandémie de Covid-19 et désormais la guerre en Ukraine, jamais l’Union européenne n’a été autant mise à l’épreuve en tant que communauté de destin. Alors que revient l’anniversaire de la déclaration Schuman se pose la même question : en déployant une souveraineté partagée et face aux défis nouveaux, l’Europe est-elle au rendez-vous des promesses du 9 mai ?