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La crise du Brexit n’en finit pas de nous plonger dans des abîmes de perplexité. Mais elle interroge aussi et surtout la pérennité du système politique britannique et le fonctionnement de sa démocratie.
Faire réussir le scrutin européen du 26 mai, quand les listes de candidats se bâtissent dans la douleur et que le Brexit s’éternise, le pari paraît désespéré. Il existe pourtant d’indécrottables défenseurs du civisme en général et de l’idée européenne. Ils ont rendez-vous les 16 et 17 mars à Paris pour un colloque intitulé « Urgence Europe, votons ! », mis sur pied par La Vie nouvelle* et Le Pacte civique**, en partenariat avec l’association des lecteurs de TC, présidée par Jacques Maillot.
Refonder l’Union européenne, c’est nécessaire et possible. C’est le sens du manifeste porté par l’économiste Thomas Piketty, avec plus de cent vingt intellectuels, économistes, historiens, juristes et responsables politiques de seize pays européens.
L’idée, défendue par Emmanuel Macron, fait enrager Trump et commence à intéresser Angela Merkel. Nicolas Gros-Verheyde, journaliste, auteur de La Politique européenne de sécurité et de défense commune (avec André Dumoulin, Éditions du Villard) nous explique les enjeux.
Nos amis de Sauvons l’Europe s’alarment à raison de la détérioration de la démocratie sociale et de la montée des populismes. Nous nous associons pleinement à l’appel qu’ils lancent aux responsables politiques et tout particulièrement à Emmanuel Macron.
