Église catholique

L’affaire Santier, c’est l’affaire de tous les catholiques, c’est l’affaire de trop ! Le feu de la colère qu’on croyait apaisée a repris. Une fois encore, le message donné par l’institution est catastrophique : « le silence est de mise », « la violence en Église ne regarde définitivement que ses auteurs »… Sans la […]

Dans ces années délétères traversées par le catholicisme français, l’affaire Michel Santier restera comme le scandale de trop. Ce que l’on sait de ce dossier explosif met définitivement en cause le pouvoir épiscopal et l’incurie désespérante qui règne toujours face aux violences sexuelles.

À son évêque, qui lui annonçait des sanctions après la parution de son livre emblématique, Fonctionnaires de Dieu (1995), Eugen Drewermann avait répliqué : « Vous pouvez me fermer la porte des églises, mais pas celle du cœur des gens. » Officiellement en retrait de l’Église catholique depuis 2005, Drewermann, militant écolo et pacifiste, nourri de la pensée psychanalytique, jouit d’une vaste et rigoureuse culture philosophique et d’un savoir théologique hors pair. La semaine dernière, il a fait un discret retour en France. Entretien avec ce grand théologien dissident.

Le 3 octobre, la Conférence catholique des baptisé·e·s francophones (CCBF) a lancé une vaste consultation de toutes les personnes qui ont le sentiment de s’être éloignées de l’Église catholique. Paule Zellitch, théologienne et présidente de la CCBF, explique les enjeux de l’enquête.

Plusieurs signaux attestent de la dégradation de la santé du pape François, qui essaie, coûte que coûte et malgré les embûches, de maintenir le cap qu’il s’est fixé à la tête de l’Église.

Le milliardaire breton Vincent Bolloré aura-t-il plus de succès avec l’ultraconservateur cardinal Robert Sarah qu’il en a eu avec le polémiste multicondamné Éric Zemmour, soutenu par ses médias pendant la campagne présidentielle ? En tout cas, l’affaire, la semaine dernière, a fait grand bruit.