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On se souvient de Spotlight, qui racontait l’enquête du Boston Globe mettant à jour les abus sexuels de dizaines de prêtres catholiques. Le nouveau film de François Ozon, Grâce à Dieu, est tout aussi percutant à propos de l’affaire Preynat à Lyon.
Le 27 février 2000, Suzanne Viguier disparaissait de son domicile à Toulouse. Quelques jours après, son mari, Jacques Viguier, professeur de droit, déposait plainte pour enlèvement et séquestration. Quelques semaines plus tard, il était mis en examen pour assassinat. Un premier procès, en avril 2009, se terminait par son acquittement. Après appel du parquet, il était de nouveau acquitté lors d’un deuxième procès, en mars 2010. Le cinéaste Antoine Raimbault, qui avait l’intention d’en faire un film, a assisté aux deux procès.
« Ici, le temps est scandé par le désert », dit un personnage de Yao, film de Philippe Godeau, qui réalisa en 2009 Le Dernier pour la route. Le temps, c’est l’une des notions variables que l’on découvre dans ce beau film qui se déroule au Sénégal : là-bas, il ne se compte pas comme en Occident.
Dans Les Invisibles, le cinéaste Louis-Julien Petit, dont on avait apprécié Discount (2015), a employé la même technique que Claire Simon dans Les Bureaux de Dieu ou Jeanne Herry dans Pupille : mêler des acteurs aguerris – Corinne Masiero, Audrey Lamy, Noémie Lvovsky – à des anonymes.
On se souvient de La Déchirure, bouleversante superproduction décrivant le génocide cambodgien, de Mission, racontant l’action pacifique des jésuites au moment de la colonisation espagnole en Amérique du Sud, de La Cité de la joie, plongée dans un bidonville de Calcutta.