Allemagne

Angela Merkel, femme puissante dans un monde masculin, aura été classée dix fois « femme la plus puissante du monde » par le magazine Forbes… Elle est partie, ce 8 décembre, au sommet de sa popularité, son style incarnant une stabilité rassurante, d’où son surnom affectueux de « Mutti » (Maman). Une popularité qui tient aussi à […]

Les trois futurs partis au pouvoir – les sociaux-démocrates (SPD), les Verts et les Libéraux (FDP) – s’y étaient engagés en octobre, l’Allemagne aurait un nouveau gouvernement avant Noël. La promesse est en passe d’être tenue.

Le relèvement du salaire minimum à 12 euros de l’heure, l’abandon du charbon huit ans plus tôt que prévu, le renoncement à des hausses d’impôts sont parmi les concessions arrachées aux deux autres par chacun des trois partis qui constitueront très probablement le prochain gouvernement allemand.

Après avoir échoué à entrer au Bundestag en 2013 – en restant sous la barre des 5 % –, l’AfD (Alternative für Deutschland), le parti d’extrême droite allemand, a obtenu avec son succès de 2017 (12,6 %) le statut constitutionnel envié de « leader de l’opposition ». Mais, à quelques jours des élections fédérales, la longue marche entamée en 2012 semble s’essouffler.

Au petit jeu des pronostics sur les coalitions possibles à l’issue des élections allemandes, les Verts sont quasi certains d’avoir leur place au sein du gouvernement fédéral dès le début de la vingtième législature de la République fédérale d’Allemagne.