Perdu votre mot de passe ? Chers abonnés, suite à la mise en ligne de notre nouveau site, il se peut que vous ne parveniez pas à vous connecter à votre compte avec votre mot de passe habituel. Pour le mettre à jour, cliquez sur le lien ci-dessus.
Que faut-il lire derrière les images de la geste du président Macron débutant sa campagne européenne devant le Parlement européen à Strasbourg, passant ensuite une soirée auprès des Français et des mânes de Philippe Séguin à Épinal, avant d’obliquer vers Berlin pour retrouver une chancelière dont le quatrième mandat cherche encore son souffle ?
Impossible de savoir si le printemps sera chaud, chaud, chaud. Seule certitude, on ne fera pas l’économie d’une sérieuse et profonde réorganisation de notre système universitaire.
Lors de son discours au Collège des Bernardins devant les autorités catholiques, Emmanuel Macron a appelé à un « humanisme réaliste » face à la question des migrants. La conjonction des deux termes a de quoi intriguer.
On a bien souvent l’image d’un Jésus doux, voire réconfortant. Pourtant certaines de ses paroles sont là pour nous bousculer. Et derrière un discours qui reprend la métaphore de la vigne apparaît son exigence, bien dérangeante. Il nous remet en question, nous invite à quitter nos certitudes et notre confort.
L’entrée dans le langage commun de termes issus de décennies de lutte de l’écologie politique ne va pas sans de grands malentendus. Croissance, développement, agriculture : le durable, le vert, le raisonné, le biologique, le slow et le smart font écho à ce qu’il y a de destructeur, de noir, d’irrationnel, de mortifère, de précipité et de stupide au coeur du fonctionnement de nos sociétés et de nos économies.
La Voie, c’est le titre d’un des livres les plus connus de Maurice Bellet, décédé le 5 avril dernier. Le jour de ses obsèques, le mardi 10 avril, à la petite chapelle de la Maison Marie-Thiérèse à Paris, ce livre et deux autres, Incipit et L’Épreuve, avaient été déposés sur l’autel au moment de l’offertoire. Maurice Bellet a rendu libre l’accès à « la voie » que tous les surmois du monde avaient obturée depuis si longtemps dans la vie des honnêtes gens, des honnêtes chrétiens enserrés par les superstructures. Un prophète est mort après avoir tant transmis.