Derniers articles

Viri probati

Quand le pape Grégoire VII, en 1075, décrète que « le pape est le seul homme dont tous les princes baisent les pieds », il pose un jalon décisif dans ce qu’on appelle la « réforme grégorienne ». Celle-ci vise à construire une église hiérarchique incontestée, qui devrait donc logiquement être incontestable. Il est vrai que le pape de […]

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Enfin !

« Je n’ai pas peur des schismes. » (pape François) Depuis longtemps on ne cessait de leur donner des gages, de leur faire comprendre que leur envie de plaquer le XIXe siècle sur les évolutions scientifiques et sociétales de notre humanité ne pouvait être un programme politique ; que leur volonté d’assujettir l’Église à leur soif de pouvoir sur […]

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À ceux par qui le scandale arrive

Les « Messieurs » objets de son ire sont ceux-là mêmes qui ont laissé venir à certains des leurs les petits enfants et se sont voilé la face. Ils ont rompu le commandement explicite de Jésus-Christ d’interdire l’appellation de père, maître, seigneur ou abbé (de l’araméen « abba », père) et se sont empressés de […]

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Gilets jaunes : la France chamallow

La France passerait-elle avec succès le test du chamallow ? Les revendications sociales et leurs modes d’expression montrent que non. Attention… je ne vise personne en particulier mais le pays dans son ensemble. Contrairement à l’invective d’un des soutiens du blocage de la liberté de circulation, la République ce n’est pas « moi », la République c’est Nous. […]

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Anatrella, enfin !

Si l’Église catholique signifie enfin à Mgr Tony Anatrella « qu’aucun ministère sacerdotal ne lui sera plus confié, de ne pas entendre la confession des fidèles, de renoncer à la pratique de la direction ou de l’accompagnement spirituels et également de renoncer à toute intervention publique », c’est qu’après vingt ans d’atermoiements il s’avère que l’on ne peut indéfiniment exiger d’autrui ce que l’on ne pratique pas soi-même. 

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Édito : Perdre son âme

Laisser se perdre en mer des personnes humaines en souffrance, c’est perdre son âme. Il nous faut avoir une « secrète connivence » avec les enchaînés de la faim, de la misère, de la guerre… Au nom de quoi ? Au nom de la simple humanité qui fait que je reconnais dans chacun celui que les chrétiens appellent leur « frère » et que tous les hommes et les femmes peuvent appeler leur « semblable ».

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