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Évangile de Marc 10, 35-45 En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui […]

En démocratie, tous et toutes sont invités à voter lors des divers scrutins. Une invitation, mais plus encore un devoir de citoyen. La vie de la cité commune, c’est l’affaire de tous. Le « je-m’en-foutisme » ouvre la porte non seulement à l’individualisme, mais aussi à toutes les formes d’autoritarisme, voire de dictature.

Les hommes, depuis la nuit des temps, revendiquent une supériorité sur la création tout entière, même à l’égard de leurs soeurs les femmes. Celles-ci, à juste titre, ne se jugent ni supérieures ni inférieures aux hommes. L’Esprit de Pentecôte met au coeur de l’humanité un profond désir d’unité et de reconnaissance mutuelle, à l’image de l’Unité du Père, de l’Esprit Saint, et du Fils. C’est à cette Trinité que tous nous sommes appelés.

La lassitude n’en finit pas de se traîner, comme la mauvaise herbe, sournoise, dans les esprits. On attend la justice, c’est l’inégalité qui vient, on désire la paix, c’est la guerre qui surgit, on cherche l’unité, c’est le nationalisme des États qui relève la tête. La soif de justice, de paix, d’unité, des dons joyeux à accueillir puis à faire fructifier.

Dans ce monde agité qui est le nôtre, l’ivresse du bruit, la peur du lendemain, la perte de repères font de nous des êtres toujours « à côté », jamais à l’aise, jamais en lien avec la vérité, jamais en repos. Et pourtant, nous savons bien que l’artificiel n’est pas notre milieu naturel. Celui-ci semble nous attirer en même temps qu’il nous fait peur. Et si nous osions le pas ?